L’installation rend compte d’un masque investi dans un travail précédent (voir Bouclier-masque malgache) que j’ai associé à une forme paréidolique et à un aloalo déconstruit tombant sur le sol. La performance active cette installation lorsque je porte le masque et me mets à pratique un rituel réinterprété du « famadihana », rite mortuaire malgache. La force d’incantations en malgache chuchotées me permet de tenter d’accéder au monde des ancêtres, qui ont une importance capitale auprès detoutes les populations de l’île.  La pile de cendres dans coin nord-est de la pièce métaphorise cette présence et cette importance, cette orientation étant considérée comme la partie la plus sacrée du foyer.

Le document ci-dessous rend compte de mes recherches sur la créolisation et l’art diasporique, qui accompagne ce travail plastique.